Comme promis, je vais très bientôt partager avec vous mes « parcours étoilés » (dans l'esprit des ceintures ou étoiles de compétences) menés dans le cadre de mes ateliers autonomes avec mes GS.  

     Mais avant toute chose, je tenais à vous expliquer les différentes étapes de ma réflexion, de sa mise en pratique ainsi que des obstacles rencontrés, afin que vous compreniez bien toutes les raisons qui m’ont amenée à faire certains choix de fond comme de forme dans la mise en place des ateliers autonomes. Et puis si cela peut vous permettre de gagner du temps et de ne pas faire les mêmes erreurs que moi, alors tant mieux ! 

Cette organisation que je compte partager dans les moindres détails avec vous prochainement est donc l’aboutissement d’un long processus semé de doutes, de remises en question, de difficultés mais aussi et heureusement de petites victoires et de certaines convictions tout de même ! Tout ne s'est pas construit en un jour. Même si mon cheminement est tout à fait personnel, je me suis beaucoup inspirée du travail d'autres et je n'ai pas tout créé moi-même donc pas de complexes à avoir si vous tâtonnez encore, c'est aussi mon cas je vous rassure !

Cette organisation est encore tout à fait perfectible mais je commence à y trouver enfin mon compte alors il est temps de la partager même si elle ne conviendra pas à tout le monde  .

ATELIERS AUTONOMES ET INDIVIDUELS DE MANIPULATION

        Je ne vous présente plus le principe des ateliers individuels autonomes qui ont désormais trouvé leur place dans de nombreuses classes et qui ont été très certainement répandus et démocratisés cette dernière décennie grâce à une nouvelle « vague » d’intérêt pour la pédagogie Montessori.
Alors on apprécie son travail ou non, mais peu importe les polémiques à son sujet, il me semble tout de même que Céline Alvarez de par sa surexposition médiatique a au moins permis de faire connaître au plus grand nombre et donné envie à beaucoup de s’intéresser de plus près à cette très ancienne mais très riche pédagogie qui avait été un peu délaissée jusque là. Non non ne partez pas ! C'est la seule fois que je la mentionnerai ici, promis  !

Comme beaucoup j’ai d’abord fouiné de ce côté ci, mais je n’ai finalement pas eu envie de mettre en place un fonctionnement 100% Montessori (désolée pour les puristes, j'en suis même très loin!). Déjà parce que l’auto-formation a sûrement ses limites, mais avant tout parce que je préfère varier les plaisirs ! Ce qui ne m’empêche pas d’en extraire ce qui me parle le plus dans ses grands principes et d'utiliser une partie de son matériel.

Dans ma classe, je mène donc toujours des ateliers dirigés en petits groupes (parfois tournants, parfois ciblés) mais tous les temps ou presque d’autonomie sont des ateliers autonomes avec un grand nombre d’activités de manipulation progressives mises à disposition des élèves et qu’ils peuvent réaliser au sol ou sur table selon leur choix.

MON CHEMINEMENT

 Mon arrivée en maternelle :

       J’ai commencé à mettre en place des ateliers autonomes dès mon arrivée sur mon poste actuel il y aura bientôt 6 ans (quand je vous écris nous sommes en 2021).  Arrivée du cycle 3, me voilà débarquant en maternelle dans cet univers totalement déroutant pour moi à l’époque (d’autant plus que je n’avais pas encore eu d’enfants).
J’ai assez vite eu la conviction (et je ne vous apprendrai rien) que les enfants de cet âge ont particulièrement besoin de manipuler et de bouger pour apprendre, et qu’ils ont une soif d’apprendre débordante si on a de quoi les nourrir. J’ai donc rapidement compris que le fonctionnement du travail en autonomie que j’avais majoritairement observé ou qui m’avait été plus ou moins imposé jusque là dans mon expérience des classes maternelles (IUFM, remplacements, compléments de service) ne me convenait pas. Attention, je parle bien de la partie « travail en autonomie » car à côté de cela j’ai pu y voir des projets fantastiques menés par de super enseignants regorgeant d’imagination pour embarquer leurs élèves et les rendre malgré tout autonomes.

J’ai donc commencé mes recherches et je suis assez vite tombée sur la pédagogie Montessori. La pédagogie Freinet m’a fait de l’oeil également. C’est à cette même période que je me suis intéressée ++ à l’enseignement du geste d’écriture, ayant constaté des difficultés très importantes dans ma classe de cycle 3.

J’ai alors commencé à mettre en place quelques ateliers de motricité fine, de préparation à l’écriture et quelques jeux de numération en libre service sur certains temps. J’ai également essayé de remplacer le plus possible les fiches sur table par des jeux de manipulation (mais que j’imposais encore à ce stade).

 Mes premiers brevets :

      J’ai eu ensuite envie de quelque chose de plus structuré mais laissant plus de liberté de choix aux élèves. Je suis alors tombée sur le site de la classe de Marion et sur des brevets du genre de ceux du site Maternailes.

  J’ai donc commencé à créer des petites fiches brevets assez semblabes avec 2 ou 3 activités de difficulté croissante (de 1 à 3 étoiles) autour d’une compétence sur lesquelles les élèves cochaient les activités réalisées dans l’ordre du nombre d’étoiles, et que je validais après observation.
J’ai pour cela sorti toutes les activités de manip et jeux que je pouvais avoir dans ma classe et les ai adaptés afin qu’ils puissent être réalisés en totale autonomie par les élèves. Ne me voyant pas non plus faire des présentations individuelles pour tout, j’ai opté pour de l’intuitif et de l’auto-correctif autant que possible.

Pour la petite histoire, ce fut un travail colossal de tout inventer... et un an plus tard sortait  Vers l’autonomie d’Acces puis quelques temps après les 250 ateliers autonomes de la classe de Luccia. Je ne vous cache pas que si j’avais su, j’aurais reporté mon projet d’un an ou deux car ces ouvrages de qualité m’auraient fait gagner un temps vraiment considérable ! (Sans langue de bois en fait j’étais vraiment dégoutée  hahaha  !). Mais l’avantage c’est que je maîtrise parfaitement les contenus de tous mes ateliers et qu’en plus j’ai par la suite pu les renouveler considérablement grâce aux supers idées extraites ou inspirées de ces ouvrages.

Obstacles : 

       Une fois ce nouveau fonctionnement adopté, je me suis alors heurtée à 4 problématiques :

1) la gestion et le suivi individuel des bandes à coller dans le cahier fut vite une corvée. Je me perdais moi-même dans l’ordre dans lequel je leur proposais les nouveaux brevets à réaliser malgré une répartition pensée au départ par période selon ma progression. L’hétérogénéité entre les élèves finissait par me rendre chèvre, les élèves eux-mêmes s'y perdaient car trop de brevets commencés mais non achevés qui s'accumulaient. Trop de documents et de rythmes différents à gérer.
2) La répartition des différents niveaux de difficulté entre les activités d’un même brevet n’était parfois pas pertinente : pourquoi faire telle activité avant telle autre ? J’observais des élèves très à l’aise pour celle de 3 étoiles et qui avaient pourtant échoué sur celle de 1 étoile (et pour d’autres c’était l’inverse).
3) Certaines compétences auraient mérité d’être travaillées avec davantage d’activités et d’approches différentes mais le format m’en imposait 3 à 4 maxi en serrant bien.
4) La validation de TOUTES les activités est aussi vite devenue une corvée... trop chronophage pour une évaluation pas forcément de qualité au final. Et il était évidemment hors de question pour moi que les brevets soient validés seulement par les élèves et sans aucun contrôle de ma part. 

NOUVELLE VERSION

Nouveau format, nouvelle approche :

J’ai donc décidé de tout repenser et je suis passée au format 1 brevet = 1 fiche A5 regroupant jusqu’à 9 activités (très rarement plus). Ces activités sont organisées sur la fiche de manière progressive lorsque c’est justifié mais les élèves peuvent les réaliser dans l’ordre qu’ils souhaitent car elles servent toutes le même objectif d’apprentissage principal.
Ils peuvent même ne pas en réaliser certaines. C'est un vrai choix délibéré de ma part de cibler un objectif par brevet en cloisonnant bien les différents domaines et donc objectifs au sein de chaque domaine, afin de favoriser une meilleure clarté cognitive chez l'élève : "à la fin de ce brevet je saurai faire telle chose, j'aurai appris cela dans tel domaine" et qu'il n'ait pas juste l'impression de multiplier les activités dans tous les sens sans trop savoir pourquoi (à part pour obtenir la coupe en or, ça ils le comprennent vite...).

J’ai également pour les mêmes raisons changé mon approche : au lieu de partir des jeux et de toutes les activités matérielles que je pouvais avoir à disposition dans ma classe afin de les caser dans mes brevets, j’ai pris le problème à l’envers en déterminant d’abord des objectifs très précis pour chaque brevet PUIS j’ai cherché les activités permettant aux élèves de développer les compétences nécessaires pour les atteindre. J’ai donc renoncé à certains ateliers, en ai créé d’autres pour coller le plus possible aux compétences recherchées.

C’était important pour moi que les élèves aient matière à s’entraîner selon différentes approches et supports sans se voir nécessairement imposer un ordre artificiel comme c’était le cas avant.

Validation/évaluation :

Voilà un sujet qui m'a valu quelques noeuds au cerveau .
C’est à cette étape que j’ai aussi intégré à chaque brevet une partie « validation » en réfléchissant à comment la rendre plus efficace qu’avant. J’ai réalisé qu’il n’était absolument pas nécessaire pour l’enseignant de vouloir à tout prix contrôler la bonne réalisation de toutes les activités proposées dans un brevet. 

J’ai fini par comprendre que mon erreur était la même que lors de la conception de départ : j’avais trop focalisé sur « l’activité" en elle-même et sur sa réalisation, et j’en avais un peu perdu de vue l’objectif principal : l’acquisition d’une compétence/connaissance précise. J’ai donc recentré tout ça en déterminant quelques épreuves seulement de validation (parfois 1 ou 2 des activités incontournables du brevet, parfois une simple évaluation orale rapide ou une activité annexe).
J’y ai gagné un temps si précieux que je peux enfin employer à l’observation et à l’accompagnement des élèves en activité sans être obsédée continuellement par la validation de chaque atelier comme c’était le cas avant. Les activités ont repris leur rôle d'apprentissages et plus d'évaluation permanente.
Lorsque toutes les "épreuves" sont validées, je tamponne avec une coupe en or l'encadré correspondant à la compétence acquise, par-dessus la vignette mise en transparence qui sera également ajoutée au livret de réussites numérique (et je n'ai pas d'Ipad ni la célèbre application qui va avec ... oui oui! c'est possible!).    

Obstacles persistants : 

Il me restait encore 3 éléments à améliorer dans ce fonctionnement :

1) la corvée du changement de tous les ateliers à chaque période  avec tous les soucis de stockage que cela pouvait engendrer. Non mais honnêtement, le temps passé à tout changer à chaque période me gâchait systématiquement le début de mes vacances  bien que je finissais par battre des records de vitesse ! Bon ça c’est l’argument tout à fait égoïste d’une maîtresse qui sent, les années passant, qu’il faut savoir se ménager. 

2) Deuxième chose, et c’est véritablement ce qui a fini de me convaincre : tous les élèves n’allant pas au même rythme, j’installais donc des ateliers de niveau supérieur alors que les précédents n’avaient parfois pas été réalisés ni achevés par certains. Ce sentiment de faire avancer le train coûte que coûte en perdant des voyageurs sur le bord du chemin me déplaisait. J’ai bien essayé de faire le point afin de ne remplacer que les activités réalisées par tous et de laisser un sursis à certaines mais l’hétérogénéité entres les élèves et l’espace non extensible ont vite été problématiques.

3) Enfin, même si j’avais beaucoup moins de fiches brevets à coller grâce au format A5, je me perdais encore trop dans leur progression et donc l’ordre de collage. 

DERNIERE VERSION (et nouvelle dénomination) 

Je vais vous parler de ma toute dernière version 3.0 (il était temps !) que je détaillerai dans un prochain article et qui, vous l’aurez compris, est l’aboutissement de plusieurs années de réflexion et de tâtonnements ! C’est la plus aboutie à mon sens mais avec moi nous ne sommes pas à l’abri d’une version 4.0 ... 

J’ai conservé le même format A5 avec 2 parties : je m’entraîne et je valide avec l’adulte.

La nouveauté de l'année scolaire en cours : j’ai repensé au système de ceintures que j’utilisais en cycle 3 dans différents domaines.
C’est alors que je me suis dit : « Nom de zeus ! (fake... je n'emploie jamais cette expression !) et si je pouvais adapter ce système à mes brevets, version maternelle ?? ».
L’idée c’était que TOUTES les activités soient installées l'été et laissées à disposition pour TOUTE l’année (rappel : maîtresse égoïste en détresse à chaque nouvelle période hahaha!) mais dont l’accès serait débloqué progressivement par niveau. C’est vrai que les élèves adoraient quand ils arrivaient à chaque rentrée avec les tiroirs et étagères remplis de tous nouveaux ateliers (enfin quand je ne repoussais pas l'échéance, découragée d'avance ).
Mais finalement la magie opère toujours lors du changement de niveau d’étoile ! C'est tellement gratifiant pour eux en plus que le changement dépende de leurs progrès persos et pas juste d'un calendrier !

Ni une ni deux, j’ai donc fait une recherche rapide sur le net : je ne vous cache pas qu'à ce moment précis j'avais le sentiment d’avoir inventé « le fil à couper l’eau chaude » (Re fake : cette expression n'existe pas!!) mais je ne fus pas étonnée de constater que d’autres collègues avaient pensé à cette histoire de ceintures version maternelle pour les ateliers autonomes avant moi.
Je suis alors tombée sur le super site de maitresseclow qui présente son fantastique système d’étoiles de compétences pour tout son triple-niveau de cycle 1. Elle s’est elle-même inspirée de Séverine Haudebourg d'où vient le visuel des étoiles notamment.  Un grand merci à elles ! Cela m'a permis d'avancer bien plus vite dans ma réflexion !
J’ai donc repris à ma sauce leur idée des étoiles plutôt que des ceintures. J’ai retiré quelques couleurs d'étoiles car je n’avais que des GS, j'ai utilisé l’étoile blanche pour des brevets « spéciaux » que je vous expliquerai ultérieurement et j’ai alors remanié tous mes brevets à la sauce « étoiles de compétences ». 

      Pour la petite histoire, je suis très récemment tombée sur une publication Instagram d'une collègue une_bulle_vole qui présentait un fonctionnement similaire en maternelle mais qui a eu l'idée brillante de changer les étoiles en animal de même couleur. Par exemple l'étoile blanche est remplacée par le lapin blanc, l'étoile verte par la grenouille verte, la rose par un flamand rose etc... Je venais de terminer toutes mes fiches brevets et je ne vous cache pas que j'ai failli faire une attaque parce que j'ai eu envie de TOUT refaire avec les animaux hahaha! J'ai donc du me raisonner, faire du yoga, manger du chocolat pour ne pas tout changer à nouveau tellement j'ai trouvé l'idée géniale pour la maternelle. MAj 22/07 : j'ai craqué  et j'ai enfin trouvé enfin comment combiner animaux et étoiles !! C'est : ici
Finalement j'ai gardé mes étoiles (MAJ : faux et archi faux  enfin pas tout à fait car j'ai associé animaux et étoiles !) car j'ai vu plus large et je me suis dit que si j'arrivais à convertir mes collègues de la PS au CM2 à ce fonctionnement, ça pourrait être top d'avoir les animaux en PS/MS, les étoiles en GS/CP et les ceintures pour les plus grands par exemple. Ca permettrait de renouveler un peu et d'éviter la lassitude des élèves qui, avec uniquement le étoiles depuis la PS, auraient peut-être le sentiment de revenir à zéro chaque année puisqu'il n'y aurait pas assez de couleurs différentes pour couvrir tous les niveaux.

Pardon je m'égare mais peut-être que cela vous inspirera aussi ! 

Nouvelle dénomination : "les parcours étoilés"

J’ai jusque là appelé tout cela « brevets » puis « étoiles de compétences » mais pour l’année prochaine j’ai décidé de me creuser un peu la tête pour trouver une dénomination qui parlera mieux à mes petits élèves. 

C’est vrai que le mot « brevet » n’a pas trop de sens pour eux même s’ils savent que j’utilise ce mot barbare pour parler des ateliers qu’on fait tout seul, qu’on peut choisir et où l’on progresse à son rythme.

J’ai donc eu l’idée de rebaptiser cela « parcours » parce que ce mot là, il leur parle vraiment grâce à la motricité notamment ! Un parcours c’est un chemin sur lequel on progresse par étape d’un point de départ à un point d’arrivée et où l’on va rencontrer des obstacles (c’est justement ça qui le rend intéressant !). Obstacles que l'on va surmonter en persévérant, en s’entraînant, en s'entraidant aussi, et ainsi avancer à son rythme. Je trouve le terme parfait et il leur parle vraiment.
« Etoilés » parce que ce parcours d’apprentissages progresse selon plusieurs niveaux, chacun représenté par une étoile de couleur. Et il faut avouer que c'est plus sympa un parcours dans les étoiles, une aventure pour atteindre le firmament plutôt qu'un voyage au pays des ceintures de judo ... 
 

Derniers ajustements : 

A temps partiel depuis 3 ans, je reprends à temps complet l’année prochaine.
C’est donc pour moi l’occasion de créer de nouveaux « parcours étoilés » intégrant les domaines qui étaient gérés différemment par mes collègues compléments de service jusque là. J’ai également complété mes autres parcours et j’y ai renouvelé certains ateliers dont je me lassais.

Au final j’aurai donc 4 parcours : phonologie, écriture, autour des lettres et des mots, structurer sa pensée (dont formes et grandeurs) pour un total d'environ 270 ateliers (à la louche, je n'ai pas compté).
J'avais peur que ça fasse beaucoup pour les seuls domaines du langage et des mathématiques mais finalement vu que certaines activités sont celles menées aussi en dirigé (cahier d'écriture notamment) et que les étoiles noires voire marron pour certains parcours sont de niveau CP et ne sont pas à atteindre nécessairement en GS et sont donc présentées comme du bonus, cela laissera du temps pour le reste. De plus, certaines étoiles seront acquises directement sans l'obligation de faire toutes les activités si je constate que l'élève a la compétence attendue : il passera directement à la suivante. Cela devrait permettre une certaine souplesse donc... à confirmer ! 

Pour ce qui est du rangement, car effectivement ça prend de la place tout ça, j'ai 1 gros meuble à tiroirs, 1 petit meuble avec des étagères. Pour le reste les tours à tiroirs en plastique me sauvent. Je n'hésite pas à mettre plusieurs activités dans 1 tiroir : avec des pochettes de couleurs et un bon étiquetage, les élèves se repèrent bien (mais j'y reviendrai).

Tout cela sera complété par des fiches de suivi « défis » en espace/formes et grandeurs principalement (casse-têtes type smartgames, tangram, défis algorithmes...) car je ne voyais pas l’intérêt de les intégrer aux parcours étoilés.

 Les autres domaines comme "les activités artistiques" ou "explorer le monde" seront également travaillés  au travers d’espaces dédiés en libre accès et en autonomie mais différemment : ce sera beaucoup moins lourd avec 1 ou 2 activités seulement mais autour d'une même thématique, et ne nécessitera pas une progression aussi rigoureuse que les parcours cités plus haut. Ce sera l’objet d’un article spécifique. 

Alors ? Envie d’en savoir plus ? 

A suivre dans mon prochain article : je vous y présenterai dans le détail tous mes parcours étoilés ainsi que leur fonctionnement dont j'ai commencé à livrer quelques éléments ici.

Mes documents ne sont pas directement transférables dans une autre classe que la mienne car vous n’avez pas les mêmes supports et matériels que moi, mais si vous êtes nombreux à manifester votre intérêt, je pourrai éventuellement les partager (fiches des parcours, programmations et progressions des parcours, page de garde, explication aux parents, fiches de suivi individuel etc...)

A très vite donc !